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Les fractures Salter-Harris

Les os longs (fémur, tibia, humérus, …) ont des plaques de croissance à leurs extrémités permettant l’allongement de l’os avec le développement.

La classification Salter-Harris correspond à une fracture ou une compression d’une plaque de croissance. Elles sont classées selon leur sévérité.

Fracture Salter-Harris type I du tibia distal

La croissance de l’os impliqué peut devenir anormale, il peut être raccourci ou avoir une déformation angulaire (c’est à dire avoir une angulation anormale). Il est important de les réparer rapidement pour limiter ce risque. Dans de rare cas, la plaque de croissance peut être comprimé et perd son pouvoir de croissance. Il n’est pas possible de le prévoir et seul le temps le dira.

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En général, le patient rentre à la maison le jour même ou le lendemain avec ou sans pansement selon la technique chirurgicale utilisée et l’articulation concernée. Les consignes post-opératoires incluent une période de repos strict de 4-6 semaines même si aucune boiterie n’est apparente. Le respect de ces consignes conditionnent la réussite du traitement.

L’intervention nécessite une anesthésie générale et une procédure chirurgicale, toutes deux comportant une liste de risques potentiels et de complications. Heureusement, le taux de complication est modéré à faible.

Les complications peuvent inclure, mais ne se limitent pas à :

  • Infection superficielle de l’incision ou infection profonde nécessitant une utilisation prolongée d'antibiotiques, une irrigation chirurgicale et/ou un retrait tardif des implants
  • Formation d’une poche de liquide au niveau du site chirurgical
  • Saignement
  • Déhiscence de la plaie nécessitant des antibiotiques, des pansements ou une chirurgie de révision
  • Complications liées à l'implant (déplacement, rupture, infection, mauvaise position) nécessitant une chirurgie de révision
  • Complications de la cicatrisation osseuse (cicatrisation lente, absence de cicatrisation, cicatrisation avec une forme incorrecte) nécessitant une chirurgie de révision
  • Récidive de la fracture
  • Lésion nerveuse à l’origine d’une paralysie temporaire ou permanente
  • Lésion du cartilage, des ligaments ou des tendons autour de l’articulation endommagée entraînant un retard dans le port du poids ou nécessitant une chirurgie supplémentaire
  • Plaies liées au plâtre ou à l'attelle nécessitant des antibiotiques et des soins locaux
  • Perte de viabilité de certaines parties de la patte nécessitant une greffe de peau ou une amputation
  • Boiterie persistante due à l'arthrose et/ou à l'instabilité résiduelle

Bien que nous prenions toutes les précautions pour réduire les risques liés à l'anesthésie et à la chirurgie, il est très important que vous reconnaissiez qu'aucune procédure n'est à l'abri de risques. Les éventuelles complications entraîneront des coûts supplémentaires pour les rectifier.

Il dépend de la sévérité du grade. Une compression de la plaque et de moins bon pronostic car risque de nécessiter une nouvelle intervention. Le pronostic reste bon même dans l’ensemble.

L'équipe Arria Vet

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