Que ce soit une sédation ou une anesthésie, le risque zéro n’existe pas. Heureusement, la majorité des complications les plus graves restent rare à très rare.
Les complications peuvent inclure une sédation prolongée (qui peut nécessiter une hospitalisation prolongée), une réaction médicamenteuse, des régurgitations, une pneumonie par aspiration (infection grave des poumons), un arrêt cardiaque ou respiratoire, une insuffisance rénale ou hépatique retardée chez les patients atteints de maladies rénales ou hépatiques préexistantes.
Pour limiter ces risques, un nouvel examen clinique est toujours réalisé avant l’intervention, un bilan sanguin pré-anesthésique est recommandé. La patient reçoit une surveillance accrue que ce soit lors de l’anesthésie (par monitoring SpO2, tCO2, ECG) jusqu’au réveil.